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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...

VIP-Blog de pomdapi-copyright
  • 38 articles publiés
  • 12 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/08/2007 19:57
    Modifié : 08/07/2008 22:13

    Fille (19 ans)
    Origine : Rennes
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    je t'ai...

    23/08/2007 20:40



    J’t’ai dans les yeux

    Mais si, approche, regarde mieux

    Je sens que ma cornée est humide

    Crois moi je veux rester placide

    Mais j’t’ai dans l’œil comme une poussière

    Qui excite mon globe oculaire

    Tu vois maintenant dans l’fond d’l’iris

    Tu vois cette flotte que mes yeux pissent

    Je sens que ma rétine déborde

    Que toutes mes paupières sabordent

    Voilà que mes pupilles trahissent

    Que sur ma joue une larme glisse

    Je t’ai dans l’œil, regarde bien

    Tu vois pas que je chiale crétin

     

     

    J’t’ai dans la tête toute la journée

    Je fais mes emplettes l’air concentré

    Mais il y a ton nom à la radio

    Sur le badge du mec de Mc Do

    Les fast food me réussissent pas

    Je sors marcher où vont mes pas

    Pour faire le vide, pour plus penser

    Changer d’air et changer d’idées

    Mais… j’t’ai dans la tête comme une chanson

    Comme une rengaine, comme une leçon

    Un théorème, une phrase par cœur

    Que l’on récite avec lenteur

    Le poids d’un corps est la force

    D’attraction exercée par la Terre sur ce corps

    Cette force est verticale, orientée vers le bas

    Et appliquée au centre de gravité G

    Sa valeur s’exprime en newton.

    Je t’ai gravé dans mon cerveau

    Comme dans un tronc au couteau

    Mon encéphale est saturé

    J’perds la raison, je perds mes clés

    Le trousseau qui ouvrait mes rêves

    Alors je dors plus et j’en crève

    Tu claques la porte je claque tout court

    Le rêve avorte mais moi j’accours

    J’aurais du faire un double des clés

    J’suis cadenassée dans mes pensées

    Enfermée comme entre quatre murs

    Je t’ai dans la tête, comme blessure

     

     

    J’t’ai dans la peau

    Et sur mon corps et dans mes trippes

    Cet urticaire démange, m’irrite

    De l’exéma qui se propage

    Et un ulcère à l’œsophage

    J’t’ai dans la gorge j’peux plus parler

    Mes lèvres sont tétanisées

    T’es mon herpes ma scarlatine

    T’es la varicelle qui me mine

    La sclérose sur chacun de mes pores

    La syphilis qui me tord

    J’t’ai sur la gueule en plaques d’acné

    Eparses rouges et boursoufflées

    Qui suintent, qui saignent sur mon visage

    L’adolescence fait des ravages

    (Je t’ai dans l’cul, regarde connard

    Quand j’pense à toi j’marche en canard) > petit égarement lyrique

    J’t’ai dans la peau comme une caresse

    Ou comme la main qu’on met aux fesses

    J’t’ai dans la peau comme un frisson

    Comme une fièvre de nourrisson

     

     

    Je t’ai dans l’cœur tu comprends pas

    Mon cœur qui pleure, qui bat, qui bat

    Et oui ça lance, ce cœur qui bat

    Et sonne le glas de mon trépas

    Comme un tambour, comme un gong

    Qui scande chaque coup comme claque une tong

    Chaque seconde que le temps aiguille

    Et qu’il aiguille mes ventricules

    Et qu’il aiguille mes oreillettes

    Mais après tout je suis une fille

    J’ai bien le droit d’être ridicule

    Si les amoures sont désuètes

    J’t’ai dans le cœur comme un souffle

    Comme du vent dans les amarres

    Dans cette bourrasque je m’étouffe

    Putain arrête toi connard!

    Tu vois pas que j’ai un souffle au cœur

     

     

    Il y a des lois des corps que la physique ne connaît pas:

    Le poids d’un corps est la force d’attraction

    Exercée par les yeux sur ce corps

    Cette force est verticale, orientée vers le haut

    Et appliquée au point G

    Sa valeur s’exprime en fréquence cardiaque





     


     

    l'enfant de don quichotte

    23/08/2007 20:33



    C’est encore la nuit et tout le monde dort,

    Reste cette carcasse qui sur l’asphalte ronfle :

    Elle s’était assoupie au pied d’un arbre mort,

    Sifflant un râle tenace comme un pneu qu’on dégonfle.

    Près d’un banc ébréché le brave gît comme un sac,

    Le visage rougeaud et tout le corps transi.

    L’air un peu éméché, il grogne quand le banc craque,

    Il rêve comme un marmot, il rêve si fort qu’il rit.

    Déjà le jour se lève, le lampadaire s’éteint.

    Le camion des poubelles est passé tout à l’heure.

    Comme on s’endort on crève : il faut bien une fin,

    L’homme dans son sommeil a tué sa douleur.

    Il y a des bruits qui gênent, des images qui dérangent :

    On sait se faire aveugle, l’espace d’un instant ;

    Sur le banc près du chêne, se posent des mésanges,

    Là tout près la mort beugle, on passe tranquillement.

     

     

     

    Ca s’est passé près de chez vous

    Si près de chez vous                

    Trop près de chez vous

    Un homme est mort dans le noir

    Recroquevillé sur le trottoir

    Il avait passé la journée

    A vous regarder défiler

    Vous regarder les yeux humides

    La main tendue dans le vide

    Et quel triste panorama

    Des talons, une canne, un cabas

    Assis à genou sur l’asphalte

    Il espérait juste une halte

    Un arrêt un regard

    Une pièce dans son béret noir

    Immobile avec à son flanc un chien

    Inutile on le disait plus bon à rien

    Il travaillait dans une usine

    Qu’est parti s’installer en chine

    Pas faute de chercher un boulot

    Il s’est mis les huissiers à dos

    Il a du quitté son logis

    Pour devenir un sans abri

    Un intime du caniveau

    Un mendiant, un clodo

    Il est mort allongé par terre

    Au faible halo d’un lampadaire

    Il faisait si froid ce jour ci

    Alors imaginez la nuit

    Le pauvre avait plus rien à boire

    Quoiqu’on dise ça r’donne l’espoir

    Le soir venu il sentait bien

    Qu’il ne verrait pas le matin

    Il s’est éteint près de ce square

    Où on joue à colin-maillard

    Certains gosses avaient peur de lui

    « Maman tu crois qu’il est gentil ? »

    Mais d’autres s’inquiétaient de savoir

    Où il allait dormir le soir

    Lui et son bon vieux labrador

    Se tenaient chaud de leurs deux corps

    Son maitre est mort, il est parti

    Se faire écraser sous la pluie

    Sous l’œil horrifié des passants

    « Qu’est-qui l’a pris, bon sang ?! »

    Ce brave gros chien jaune aux yeux ivres

    Avait perdu le goût de vivre

    Les enfants pleurent les femmes crient

    Tout le monde est anéanti.

    Ca s’est passé près de chez vous

    Un homme est mort et on s’en fout.

     

     

     





     


     

    euta-nazie

    23/08/2007 20:30



    Grabataires, grabataires

    Diagnostiqués d’inutilité à la vie

    Quand sera levé l’interdit

    Ayez s’il vous plaît la décence

    De mettre un terme à vos souffrances

    Que vivent mieux ceux qui le pourraient

    C’est que vous êtes à nos frais

    Que dans vos beaux hôpitaux blancs

    Nos sous s’évaporent dans le vent

    Qu’il nous reste rien dans nos taudis

    Pour vivre ce qu’on appelle une vie

    Les carcasses de nos trentenaires

    En peuvent plus de cette misère

    Alors ayez donc l’obligeance

    Oui saisissez cette grande chance

    D’aller tout droit au paradis

    Pour service rendu à autrui

    Nous pousser pas à bout de nerf

    Ou on finira par le faire

    Mettre une bombe dans un hôpital

    Alléger la dette nationale

    Puis avouez que c’est ennuyeux

    Mourir comme ça à petit feu

    En attendant que les enfants passent

    Pour vous soutirer un peu d’cash

    La galère des maisons de repos

    Où il faut encore se lever tôt

    Se farcir des repas sans sel

    Regretter la bonne vieille vaisselle

    Parce que les couverts sont en plastique

    C’est tout de même plus économique

    Puis faudrait pas que les vieux se suicident

    L’agonie peut rendre intrépide

    Non mais sans rire, on a pas droit

    De décider où, quand, pourquoi

    De partir dans une belle mort

    Et non pas vivoter à tort

    A la grande joie des docteurs

    Qui repoussent à ses limites l’heure

    Ils se targuent de dire qu’il doit lui rester

    Un mois encore avant de claquer

    Et encore c’est approximatif

    Les médecins sont si inventifs

    Où est la dignité de l’homme

    Allez qu’on fasse un referendum

    En tous cas pas dans ces instituts

    Ou leurs souffrances tuent leurs enfants

    C’est beau de vivre jusqu’à cent ans

    Vivre ? Pardon c’est trop marrant !

    S’il y a des vieux qui pètent la forme

    D’autres on sait pu s’ils sont morts, s’ils dorment

    Ils colmatent, ils balbutient,

    Ils geignent, poussent des petits cris

    N’allez pas me dire que ça c’est vivre

    Quand on peut même plus déglutir

    Que c’est la perf’ de glucide

    Qui vous retient de tomber dans le vide

    Des tubes transparents par dizaines

    Qui vous transpercent, qui vous assènent

    Un peu de paracétamol

    De la morphine et on décolle

    Ah vivement que la nouvelle loi passe

    Que finisse le temps des limaces

    On décidera de notre fin

    Pour l’avenir de nos bambins

    On fera des suicides collectifs

    En groupe d’amis, du genre festif

    Comme ils faisaient avec les juifs

    On reprendra l’idée des fours

    Comme au camp de Flossenbürg

    Mais sur ce principe d’état nazi

    Reste bien un petit souci

    Car tout le monde sait que sur un légume

    Le plus dur à broyer,…c’est

    Le fauteuil roulant





     


     

    maman les ptits bateaux qui vont sur l'eau...

    23/08/2007 20:28



    Maman tu m’avais dit

    Que ton monde était beau

    Tu sais quand tu m’disais

    Que j’étais si jolie

    Même si je chantais faux

    Tu m’avais dit maman

    Que pour toutes les princesses

    Il y a un prince charmant

    Tu sais maman je cherche

    Mais les crapauds sont morts

    Dans les cours d’eau usée

    Il y a pas de château fort

    Juste du béton armé

    Maman tu m’avais dit

    Que dans le monde des grands

    On fait plein de voyages

    Mais je crois qu’on me ment

    La terre n’a qu’un visage

    Il n’y a qu’un terminus

    L’épopée se termine

    Mais que vouloir de plus

    Que du temps qu’on élime

    Maman t’avais promis

    Que je serais célèbre

    Que je serais quelqu’un

    Qu’ça sert à ça l’algèbre

    Et apprendre le latin

    Mais vois autour de moi

    Ces gens exceptionnels

    Peut-être que si pour toi

    J’resterai la plus belle

    Moi je m’en fous maman

    Je veux juste que les autres

    Me voient et puis m’entendent

    Etre de ce monde : le vôtre

    Qu’on m’aime et qu’on m’attende

    Maman tu m’as menti

    Elle est pas belle ta vie

    Les gens marchent trop vite

    Il marchent trop droit, m’évitent

    Et moi je suis toute seule

    Moi qui sais pas courir

    Qui pensais qu’à ma gueule

    Et à faire des sourires

    Le nez sur mes orteils

    J’en veux plus d’ton soleil

    Qui m’a cramé les yeux

    Tout c’temps tu m’as fait croire

    Qu’on pouvait vivre heureux

    Pourquoi tu m’as pas dit

    Qu’un jour quand on grandit

    Les bonbons nous écœurent

    Qu’on aime plus les barbies

    Qu’on aime plus les couleurs

    Pourtant tu m’avais dit

    Que le temps ça compte pas

    Et que plus on grandi

    Et plus on prend sur soi

    Qu’un jour on devient sage

    Qu’on se contente de peu

    Puis qu’on fait ses bagages

    Pour partir vivre à deux

    Mais moi j’ai pas d’valise

    Juste un sac de couchage

    Question prince c’est la crise

    Ya qu’des amants volages

    Maman qu’est c’tu dirais

    Si j’osais t’avouer

    Que mes histoires de cœur

    Sont qu’des histoires de cul

    J’veux croire à mon bonheur

    Mais en vrai j’en peux plus

    Alors c’est ça ton monde

    Où le temps qui s’écoule

    Est fait de chronomètres

    Où les pigeons roucoulent

    Mais chient sur nos fenêtres

    Alors c’est ça ta vie

    Où on ramasse des miettes

    J’veux ma part du gâteau

    D’l’amour dans mon assiette

    Et puis pas en morceaux merci

     

    Mère si c’est ça ton monde

    Ben je vais faire avec

    Me faire des bleus aux genoux

    Et me fêler la tête

    Je vais être une casse cou

    Me jeter dans la vie

    Comme une dératée

    Quitte à vivre à crédit

    Je préfère rien manquer

    Si j’avais un marteau

    J’partirai tout casser

    Mais je n’ai que des mots

    Pour v’nir vous affronter

    Moi qui sais pas me battre

    Moi qui sais pas crier

    Et qui essuie mes plâtres

    Maman ça fait si mal

    Tu crois que dans ton monde

    Il reste des poètes ?

     







     


     

    sabotage sur la voie ferrée

    23/08/2007 20:21



    C’était un jour comme ça

    J’étais perdue dans mes pensées

    M’disant à quoi ça sert la vie

    Et puis c’est arrivé

    Ce vide ce doute qui m’a pris

    Dans mes pensées j’me suis perdue

    J’ai plus retrouvé le fil

    Soudain j’ai froid je m’sens nue

    Larguée et un peu débile

    Au fond d’mon lit il faisait chaud

    J’étais sûr de moi, peut-être trop

    Parce qu’là je suis plus sûre de rien

    De moi, des autres, du destin

    Pourtant j’étais sûre de mon dû

    De tout c’qui me revenait de droit

    Et qui maintenant semble perdu

    Ces rêves ces choses qu’était rien qu’à moi

    Ce jour là on m’a dit qu’on a rien sans rien 

    Qu’la fourmi m’donnerait pas d’coup main

    Qu’un jour ou l’autre la cigale

    Finit sur l’trottoir rue Pigalle

    Alors j’ai du faire mes bagages

    Apprendre la vie et ses rouages

    J’ai du apprendre à espérer

    A attendre, à désirer

    J’ai du apprendre à dire merci

    Voire qu’j’étais pas seule ici bas

    A faire attention à autrui

    Et arrêter d’penser qu’à moi

    Ca devait être ce jour là

    Je suis tombée de mon nuage

    Comme un piaf se prend une bagnole

    Je m’suis relevée un peu sonnée

    Autour de moi tant de visages

    Comme quand on boit trop d’alcool

    Tant de figures alambiquées

    Je prends part à cette farandole

    Mais je titube, je perds pieds

    Dans ma bulle, dans mon cocon

    J’voyais bien qu’ça tournait pas rond

    Y’ avait un flou dans l’atmosphère

    Le flou des autres et leurs lubies

    Qui pensent tenir la terre entière

    Une planète bleue ronde et flétrie

    Où les fleurs poussent dans l’asphalte

    Et où le feu brûle aux carrefours

    Où quand les gens marquent une halte

    Ils font finalement demi-tour

    Les pigeons toussent et les chiens boitent

    Les gens se coursent et puis se battent

    Certains attendent les yeux en l’air

    Eux qui s’en foutent que le temps passent

    Qui se plantent le nez par terre

    Regardent défiler des godasses

    C’était un jour pareil

    Où je savais plus l’heure

    J’avais perdu la tête et égaré mon cœur

    Alors je erre je marche, je sautille au hasard

    Comme Noé sur son arche j’veux larguer les amarres

    Partir refaire le monde : vous verrez ce s’ra bien

    Parce qu’ici tout est gris

    La pluie, les murs, les hommes

    Parce qu’ici on s’ennuie

    Qu’c’était mieux à Sodome

    Ici, les oiseaux font de l’asthme

    Les hirondelles sont en sang

    Alors je fais des cataplasmes

    Pour que revienne les printemps

    Et que reviennent les jonquilles

    C’est que les frêles volatiles

    Lors des migrations hivernales

    Ont vu les carnages de l’Afrique

    Leurs déserts de scandales

    Où explosent des bombes atomiques

    Les uns contre les autres, les hommes se font la guerre

    Les uns après les autres, ils enterrent des frères

    Et l’idée de vengeance les rend plus intrépides

    Ils amassent des armes et font des génocides

    Les hommes sont vraiment fous

    Ils ne pensent qu’à leurs sous

    Qui brillent comme des étoiles autour de leur astre

    Cet argent les aveugle et voilà le désastre

    Leur astre lumineux c’est la télévision

    Moi le soleil me brûle, m’aveugle de ses rayons

    Moi quand la nuit m’apaise, qu’enfin je dors et rêve

    Les autres s’agitent, baisent, ils se saoulent et en crèvent

    Ah la terre est si belle qu’on en tombe amoureux

    Comme on tombe on se blesse et ça nous rend peureux

    On ne prend plus de risque, on évite les heurts

    On prend des antistress, on oublie not’ malheur

    On va voir notre psy pour se remonter, l’moral

    Puisqu’elle est belle la vie et qu’tout va pas si mal

    Et que la vie est belle, c’est ça oui

    C’était un jour, comme ça

    Je pensais pas vraiment

    J’attendais sur le quai le regard droit devant

    Les yeux un peu brouillés je regarde les gens

    Quand me viens cette idée

    Autour la pluie tombe

    Je vois qu’arrive le train

    Vous laisser à vos bombes

    Vous qui manquez de rien

    C’est là que je déraille et que passe le train

     





     


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