| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://pomdapi-copyright.vip-blog.com


On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...

VIP-Blog de pomdapi-copyright
  • 38 articles publiés
  • 12 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/08/2007 19:57
    Modifié : 08/07/2008 22:13

    Fille (19 ans)
    Origine : Rennes
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ nouvelles ] [ divers ] [ commited ] [ moidabord ] [ amour ] [ galerie photo ] [ diary ]

     

    comme un haut le coeur

    26/08/2007 17:35



    J’ai l’mal de mer

    L’cœur qui chavire

    Vite toucher terre

    J’crois qu’vais vomir

    J’me suis faite avoir une fois de plus

    A ces trucs bateau j’y ai cru

    A tes regards à tes paroles

    Que des mensonges, des fariboles

    Des salades pour cœur d’artichaut

    Cœur trop naïf, trop gros

    Qui s’écœure de barbe-à-papa

    De longues étreintes au cinéma

    Une pomme d’amour, tournez manèges

    Toujours plus, qu’il vente, qu’il neige

    Tout va trop vite je vais bégère

    J’veux sauter de ma montgolfière

    Que mon souffle a gonflé trop fort

    Pour voler un peu encore

    Mais le vertige vient, j’ai peur

    Déjà j’ai la tête qui tape

    Ma rétine pleure

    Mes poumons éclatent

     

     

    Mon oreille interne déconne

    Partout où je vais-je me cogne

    Pupilles brouillées tout se voile

    Eméchée je scotche les étoiles

    Le prince s’en va, je dessaoule pas

    Je reste avec la gueule de bois

    Petite poupée de porcelaine

    Faut croire qu’t’en valais pas la peine

    Mais t’es pas si fragile que ça

    Tu te fissures, tu te brises pas

     

     

    Faut dire, j’ai quand même un peu mal

    Et pas seulement à l’encéphale

    Il me faudrait un nouveau cœur

    Un qui batte aime et pleure

    Le mien est criblé de toutes parts

    Il prend froid, c’est une vraie passoire

    Un filtre usagé et sale

    Mais qui essaie tant bien que mal

    De retenir quelques grains de sables

    Quelques sourires, quelques fables

    Un mot juste, un doux murmure

    Une parole en l’air, une voix dure

    Le poids des mots est un supplice

    Et les béances s’élargissent

    Mon cœur rongé se désagrège

    De grâce que vienne un sortilège

    Un beau chirurgien cardiologue

    Ou un magicien d’apologue

    Qui saura guérir mon organe

    Que plus jamais mon cœur ne fane

     

     

    C’est l’histoire d’un cœur

    D’un cœur qui bat

    Toutes les histoires commencent comme ça

    Avec un cœur planté dans un embryon de chair

    Là enfoui au creux d’un ventre chaud

    Un petit cœur pas plus gros qu’une tête d’épingle

    Qui battra plus ou moins vite, plus ou moins fort

    On ne naît ni libre ni égaux, ni à peine différents

    On sera jamais original, jamais banal non plus

    On est l’histoire d’un cœur qui bat

    De tout ce qu’il est plein

    Qui se serre de tout ce qu’il est vide

    Et qui sent penché sur lui un orage protecteur

    Tous ces petits cœurs battant

    Comme une force sourde qui lui dit

    Bat plus fort





     


     

    érosion littéraire

    26/08/2007 17:29



    A demi-mot : « je t’aime »

    Un mot de trop le voilà qui saigne

    « Je t’aime » se meurt, il dépérit

    On l’a trop répété, trop dit

    Et on l’a chanté tous en cœur

    Comme s’il suffirait au bonheur

    Pauvre « je t’aime » ce patrimoine

    Ce mot-nument qui monte à l’âme

    Trop de « je t’aime » insensés

    Le petit mot est mortifié

    « Je t’aime » « je t’aime » « je t’aime »

    Comme un rempart contre la haine

    Mais l’arme s’élime et se brise

    Voilà que « je t’aime » agonise

    Analphabètes, on manque de mots

    Pour dire nos sentiments, nos maux

    Il vaudrait mieux se taire parfois

    Plutôt que de braire à tout va

    Une phrase qui perde de son sens

    Et nous résoudre à un silence

    Car à force d’être abusés

    Nos « je t’aime » sont discrédités

    Nos « je t’aime » se font exsangues

    Ils deviennent fades sur nos langues

    La faute aux lacunes françaises

    « Je t’aime » fait dire tant de foutaises

    Te quiero n’est pas si puissant

    Il désire bien plus qu’il ne ment

    Et puis pour faire passe partout

    Il y a l’anglais « I like you »

    « Je t’aime » est bien trop excessif

    En faire l’usage est abusif

    Mais on est tous bien maladroit

    On le dit, on le pensait pas

    Alors comme se témoigner

    Toute l’affection qu’on peut s’porter

    Je t’adore c’est exagéré

    Juvénile et rempli d’excès

    Plus conventionnel : je t’apprécie

    Ca fait bien propre et bien poli

    Mais me voilà désemparée

    Pour te dire ce que je voudrais

    Les lèvres sèches, la tête vide

    Je prends part au palabricide

    Du mot souffrant et amoindri

    « Je t’aime », voilà, c’est dit.





     


     

    "nos vies sont une étoffe dont les rêves sont faits"

    24/08/2007 09:34



    Un corps est l’écharpe que l’on tricote,

    Il suffit de ne pas perdre le fil

    Un corps est le patchwork que l’on assemble

    Une mosaïque de loques tombées en chemin

    Que l’on ramasse et qu’on reprise

    Un corps est la tenture tissée par les autres

    Un corps est la broderie que l’on agrémente, que l’on enrichi

    Que l’on affine à coup d’aiguille de perles rouges au bout des doigts

    Un corps est le futon que l’on déroule un soir

    Et qu’on range le lendemain avec les édredons

    Un corps est cette taie qui rêve de baldaquin

    Un corps est un foulard que l’on égard pour que quelqu’un le trouve

    Un regard que l’on perd, pourvu qu’on le retienne

    Un corps est le dessous humide de salive, un oreiller de sueur

    Un corps est le drap que l’on tord

    Quand le tissu est sale et qu’il faut le laver

    Un corps est le tablier que l’on tache

    D’un peu de confiture, d’une giclée de terre noire d’un bain d’hémoglobine

    Un corps est le mouchoir que l’on triture

    Le mouchoir qui éponge les larmes, celui qu’on porte près du cœur

    Un corps est ce carré de coton que l’on agite au loin

    Quand les mots deviennent sourds et qu’il reste les yeux

    Un corps est ce chiffon que l’on dédaigne

    Un corps est l’étoffe que l’on froisse, que l’on déchire

    Ce lambeau maculé que l’on trouve indécent

    Un corps est l’outre que l’on vide dans le gouffre des chiottes

    L’insupportable poids que l’on traîne partout

    Et la triste béance d’une vie insipide

    Un corps est le voile qu’on porte comme la foi

    Qui couvre nos lèvres de psaumes et étouffe nos murmures

    Un corps est la soutane où se perdent les sanglots des robes d’enfant de chœur

    Un corps est le drapeau où flottent des idées

    Des mots vains et légers qui claquent dans les airs et que le vent emporte

    Un corps est la voile gonflée par le vent

    Un corps est ce souffle qui nous porte plus loin

    Un corps est la bannière de nos rêves les plus fous, d’un fantasme, d’un exil

    Un corps est le châle qui tient chaud

    Un corps est cette tiédeur, ce feu qui attise le charbon des prunelles et embrase les langues

    Un corps est le lange qui accueille la vie

    Dans la tiédeur d’un ventre, la douceur d’une mousseline

    Un corps est le linceul qu’on emporte sous terre

    Et strie les profondeurs d’ossatures nacrées

    Un corps est cette perle que seule l’huître connaît

    Comme un ver de soie

    Un corps est un secret





     


     

    les naufragés

    24/08/2007 09:32



    C’est le soir, les marches sont interminables, mais enfin le pallier

    De l’autre côté de la porte, il y a de l’alcool, de la musique, des gens

    J’entre et le temps s’arrête, je ferme la porte sur du néant

    Il n’y a plus que nous, nos voix qui s’entrechoquent, nos yeux qui se croisent

    Des torrents de paroles, des flots de regards,

    Et quelques notes qui se perdent dans le tintement des verres

    Ce que c’est bon d’être nulle part, d’être personne

    On parle, on rit, on ne se connaît pas, on est si bien ensemble

    Alors il faut parler, rire de tout avec n’importe qui, raconter n’importe quoi

    Parler de tout comme quand on revient de voyage, faire de nos vies une épopée

    Etre des naufragés à la bouteille amer

    Les cœurs chavirent, les yeux se noient, les corps tanguent

    Vapeurs d’alcool, nuage de tabac, effluves de parfums

    Les haleines se mêlent, les regards s’emmêlent

    Des mains se cherchent et se repoussent, pour mieux se rejoindre

    Les corps sombrent

    Les pupilles sont indulgentes et les mots sont faciles

    Alors on se noue, on se noie, on dérive,

    Tout fout l’camp : le parquet, les murs, les bouteilles, les fenêtres

    On flotte, le temps se suspend

    Et puis c’est marée basse, les gens on foutu l’camp

    Reste l’épave du parquet, les carcasses de bouteilles, les murs noircis de mégots maladroits

    Des lambeaux de pizza, des noyaux, des cendres

    Et un peu de sueur sur l’oreiller

     

     





     


     

    l'étoile filante

    24/08/2007 09:30



    C’est l’histoire d’une étoile filante

    Un peu paumée, un peu troublante

    L’étoile filante s’est perdue

    Elle file tout droit sans aucun but

    L’étoile filant joue les comètes

    Elle cherche une gentille planète

    Une planète morte ou tellurique

    Elles sont toutes si égocentriques

    L’étoile traverse des galaxies

    Autant d’étoiles autant de vies

    Si l’étoile filante est furtive

    Elle passe peut être pour qu’on la suive

    Elle pense aux étoiles qu’elle aime

    Et déjà elle a de la peine

    De s’dire qu’elle est juste de passage

    Et qu’on oubliera son visage

    L’étoile filante se casse la gueule

    Elle sait qu’elle finira toute seule

    En attendant elle boit le ciel

    Elle s’enivre de vos prunelles

    L’étoile filante veut jamais oublier

    Les étoiles qui l’ont faite briller

    Toutes les planètes les galaxies

    Dans son carnet d’bord elle écrit

    Quand on lui parle, qu’on lui sourit

    Ces constellations de moments

    La lueur, l’éclat de l’instant

    Des détails souvent si banals

    Pour elle d’importance capitale

    Et la petite étoile attend

    Elle sait qu’elle doit être patiente

    Parce qu’un beau jour l’étoile filante

    Brille pour celui qui la voit

    Dans le ciel noir, une nuit comme ça

    Qu’alors elle exaucera son vœu

    Celui d’être toujours heureux

     

     

     

     







     


    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact pomdapi-copyright ]

    © VIP Blog - Signaler un abus