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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...

VIP-Blog de pomdapi-copyright
  • 38 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/08/2007 19:57
    Modifié : 08/07/2008 22:13

    Fille (19 ans)
    Origine : Rennes
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    rue de la soif

    15/12/2007 20:23



    Comme un air de fête

    Les silhouettes tanguent

    Hurlent à la lune comme des loups souffreteux.

    La rue de la soif

    Ca ne s’invente pas

    Les ombres courent, tombent, chancelles

    Les lèvres crient, rient, boivent, les gorges déglutissent

    Tout s’enflamme, gerbes de lumière, les visages aveugles dégeulent

    Comme un air de fête

    Dans les rues des pantins,  marionnettes bariolées,

    Et puis…. des poupées de chiffons sur des cartons humides

    Poupées grises et barbues sur les peluches osseuses

    Des carcasses qui gueulent, boivent et pissent,

    Mais mangent plus beaucoup

    Et quel triste théâtre que celui de la rue

    Où l’on vient oublier nos absurdes existences

    Dans un ami, un verre ou un fond de bouteille

    Comme un air de fête

    Où on tombe le masque

    Nos masques blancs d’acteurs, de fourbes, d’hypocrites

    Puisqu’on n’est plus personne dans cette farandole

    Qu’un pauvre moi bien seul

    Qui veut juste oublier et se met à valser au beau milieu d’une place

    En barbouillant un mur pensant laisser sa trace

    Comme un air de fête

    Où les yeux deviennent flous, les contours imprécis

    Comme un air de fête, un soir sans demain

    Où on se fout des autres et de la bien pensance

    La rue de la soif

    Ça ne s’invente pas

    Quand les ivrognes crèvent dans le creux des trottoirs

    Les étudiants vomissent appuyés à un mur

    De jeunes pucelles baisent contre une porte de chiotte

    Et tout autour s’échappe,

    Avalé par les heures qu’on ne voit plus passer

    Parce-que c’est ça qu’on veut, tromper le temps,

    les autres

    Se mentir à soi même

    La rue d’la soif,

    ça ne s’invente pas

    Quand on est triste et seul

    Au cœur déshydraté

     





     


     

    histoire à pas dormir du tout

    23/09/2007 21:31

    histoire à pas dormir du tout


    C’est l’histoire du ptit chap’ron rouge qui flash sur le grand méchant loup

     

    C’est une histoire un peu bizarre de personnages qu’on rien à voir

     

    De deux gens qui ont rien vu v’nir

     

    Une histoire dingue de skizofrène : un côté blanc, un côté noir

     

    Le côté obscure de la force : un corps au cœur tremblant de haine

     

    Un œil bon sous ses lunettes noires et une croix gammée sur son torse

     

    C’est l’histoire d’un coup d’soleil, un été sur la côte d’azur

     

    Ou peut-être d’une insolation, sa tête brûle sous sa capeline

     

    Tout feu tout flamme, ici la mer est bleue Marine

     

    Et la région est bleu, blanc, rouge

     

    Bien qu’autour de la baie des anges, on aime pas tant qu’ça la couleur…

     

    Le chaperon rouge est consterné : cette animosité le peine

     

    Mais faut dire que sous sa cape rouge, il croit plus trop au communisme

     

    Quand l’grand loup noir lui tape dans l’œil

     

    Un beau guerrier au crâne luisant

     

    Avec une croix en pendentif et une paire de rangers en cuir

     

    C’est l’histoire d’un amour d’été

     

    L’histoire d’amour apolitique de la ptite fille et du skinhead

     

    Ça peut vous paraître atypique, mais comme la meilleure façon de marcher

     

    C’est toujours la même rien d’sorcier

     

    Et la meilleure façon d’baiser,

     

    C’est l’un dans l’autre

     

    Et l’un dans l’autre ils se taisent et écoutent

     

    Ecoutent les souffles et les cœurs battre

     

    Et l’un contre l’autre ils se parlent

     

    Mais n’écoutent plus, veulent pas s’entendre

     

    Face à face ils parlent de paix

     

    Elle voit la paix d’toutes les couleurs

     

    Lui voit la paix noirs contre blancs

     

    Elle voudrait la paix dans les cœurs :

    Trop facile de croire au bonheur puisque ça tient à rien

     

    Lui veut la paix pour sa patrie :

    Les turcs en Turquie, les Algériens en Algérie,

     

    Les noirs dehors !

     

    Elle pense qu’on pourrait vivre ensemble,

     

    Enfin… les uns à côté des autres

     

    Que l’problème vient pas des pigments

     

    Mais qu’à vivre les uns sur les autres on arrive plus à s’supporter

     

    Faudrait qu’chacun ait son espace pour apprendre à se rencontrer

     

    C’est l’histoire d’un drôle de rencontre

     

    L’histoire d’une fille un peu spéciale

     

    Un peu larguée, seule sur la terre

     

    Qui rêve juste de visages nouveaux, et d’un peu d’aventure

     

    Pourvu qu’elle oublie ce qu’elle fout puisqu’elle sait même pas où elle va

     

    L’histoire d’une fille un peu troublante, un peu troublée

     

    Et d’un idéaliste violent, très décourageant

     

    Mais pas découragé : il s’prépare pour la guerre civile

     

    Attend sa troisième guerre mondiale

     

    Teintée de folklore barbare comme à l’âge des templiers

     

    Où on massacrait des arabes pour une parcelle de boue séchée

     

    Puisqu’on plante encore des drapeaux, sur la Lune , sous les océans

     

    Là-dessus au moins, ils sont d’accord : « Fuck policy ! »

     

    La démocratie c’est du flan, les politiciens du flanby :

     

    On gobe tout puis on recrache

     

    Ca s’appelle le pacte social : et on tombe tous dans l’panneau (faute à Rousseau)

     

    Le nez dans le ruisseau…

     

    C’est une histoire du temps qui coule, qui coule à pic quand ya du fond,

     

    Qui coule des yeux quand on perd pied, alors ils jouent à se noyer,

     

    Balancent des bouteilles à la mer

     

    Et plongent leurs yeux dans le ciel noir, avec aux lèvres un goût de sky

     

    Ensemble ils comptent les étoiles, puisque faut pas compter sur elles

     

    L’étoile du Berger la putain a laissé se perdre l’agneau tourmenté

     

    Parce qu’il est bon le grand skinhead, c’est pas un vrai grand méchant loup

     

    Faut croire qu’il était trop sensible, on l’a brimé, tondu à blanc

     

    On a volé son chaud manteau, où il gardait ses vœux, ses rêves,

     

    Lui reste plus pour vivre encore, que cette épaisse toison de haine  

     

    Puisque l’espoir en lui est mort, qu’il est dur et froid comme sa lame

     

    Il préfère les convictions, mourir pour la cause qu’il défend

     

    Ne pas se poser de questions, vivre pour ça en attendant

     

    C’est une histoire qui s’passe la nuit, au clair de lune au bord d’une plage

     

    Une histoire à dormir debout, à rester droits, bien éveillés

     

    A suivre la bordure du trottoir d’une démarche chaloupée.

     

    Histoire à pas dormir du tout et attendre le jour se lever

     

    En se saoulant pour oublier qu’on devrait être à la maison et penser à demain

     

    C’est une histoire comme y’en a d’autres, celle du skinhead et d’une ptite fille

     

    Une histoire où on boit, boit, boit,

     

    Où on s’enivre du temps qui coule

     

    Et où demain n’existe pas

     

     

     

     







     


     

    le 05/09/07

    05/09/2007 20:59

    le 05/09/07


    Dernier soir, dernière nuit, dernier callage sous bonaparte, dernière ronde dans St Raph, et elle est déjà floue... Elle est floue la petite fille, avec ses yeux qui sont loin, loin, si loin, si près du coeur,... Elle est floue, ses yeux se brouillent, ses yeux se brouillent d'avoir trop bu, où pas assez. Ses yeux se brouillent de ne pas avoir assez bu pour pouvoir enfin oublier, pour oublier qu'enfin elle part,... qu'elle part loin de ceux qu'elle a bu, bu les paroles et bu les yeux, les yeux noyés dans le sky, les yeux qui boivent le ciel, et puis quelques étoiles... Et elle tombe, elle tient plus debout la ptite fille, elle se raccroche comme elle peut, elle raccroche comme elle veut, puisqu'elle en peut plus de ces voix, qui lui disent de rentrer chez soi. Elle titube dans les rochers, et elle finit par se raccrocher à une paire de lunettes noires qui lui dit "allez viens boire,... viens boire comme la mer est belle". Alors la petite fille oublie, que loin là-bas elle a une vie et elle s'invente une aventure de skingirl en maxibestof (grande boisson, grande frite ^^), et elle aime ça, et pour ça elle oubliera pas le dernier soir, la dernière nuit, dernier callage sous bonaparte, dernière ronde dans St Raph, mais elle est déjà floue... Elle est floue la petite fille, avec ses yeux qui sont loin, loin, si loin, si près du coeur,... Et elle tombe, elle rampe jusqu'au train, elle sait plus du tout ce qui lui arrive, c'est trop lourd, elle a sommeil, elle monte dans le train et elle s'envole,... Elle essaie à travers la vitre, d'attraper les lunettes noires au vol... mais on lui arrache des mains. Alors la petite fille crie. Elle crie dans son ventre qu'elle a faim et qu'elle voudrait dormir un peu. Alors elle mange et puis elle dort. A son réveil il n'y a plus rien, il fait froid, il n'y a personne. La petite fille tombe de sommeil, elle qui tombera pas amoureuse, et qui dans son ventre crie je t'aime.





     


     

    le 30/08/2007

    30/08/2007 19:29

    le 30/08/2007


    Juin, il fait tiède, le soleil décline. Je serre mon père dans mes bras, je monte dans le train. Dans le train il y a une vieille qui parle avec son chien, qui parle à moi un peu aussi, je ne sais plus très bien, je lisais. Puis je me suis endormie. Le matin le cagnard tape déjà lorsque je sors du train. Au bout du quai il y a ma Mamy. Et puis après c’est allé très vite. Plus vite que juillet le laissait présager. C’est comme ça qu’en septembre je suis remontée dans le train. J’ai pleuré, puis j’ai dormi. Le matin au réveil, il fait froid, il pleut. Que s’est-il passé, deux mois ont coulé. Je me retrouve sur le même quai, à Nantes, que je commence à bien connaître…

    C’est comme si rien ne s’était passé, j’ai juste quelques cheveux en moins, et quelques sous en plus,… des hématomes aussi. Et puis des ombres dans la tête, des ombres qui dansent et font rougir mes yeux, des visages, des voix, des notes de musique, les bip-bip de la friteuse, le choc des plateaux, un verre qui se brise, « on les vend pas, c’est offert avec les maxi menus ». On n’oublie jamais ce que l’on veut oublier, c’est le reste qu’on oublie. Alors j’ai pris des précautions, j’ai pris des photos, j’ai écrit un peu, j’ai gardé des objets et des tickets de caisse,… j’ai enfermé quelques témoins de ces deux mois d’exil. Comme ça j’oublierai pas. Pas tout de suite. Au Mc Do, on me demande si il va me manquer, je dit : « un peu,… oui » et si je vais le revoir… Je ne sais pas, peut-être. En attendant, la vie va quitter la nuit pour retrouver le jour. Et de soirée en soirée, je vais retrouver la routine, de « jours en jours », des jours trop longs qui font passer les années trop vite et qui nous font oublier pourquoi on est là, parce qu’on a plus le temps de se le demander. Alors je vais attendre, attendre le jour, la nuit, où j’aurais assez de temps à moi pour ne rien faire, et de me reposer la question,… Peut-être qu’alors… Non, en fait je ne sais pas.





     


     

    darxworld

    29/08/2007 23:04

    darxworld


     

    Je veux partir d’ici, mais il n’y a pas le choix, il faut rester ici

    Et créer des endroits, des ailleurs, pour rentrer un peu chez soi.

    Alors quand je vois cette croix, ça me rappelle un peu chez moi

    Et je veux croire que c’est vrai, que j’ai regagné mon pays

    Que dehors il fait froid et que la pluie tombe à torrents

    Quand je voix cette croix celte, ou presque, un peu écourtée,

    J’me prend au jeu d’ l’été qui passe

    Et puis j’essaie d’être nulle part, d’être personne,

    Mais plus ça va et plus j’ m’y crois

    J’me surprends même à aimer ça, cette vie qui s’ra jamais à moi

    Qui aurait cru, que l’cœur s’accroche si facilement

    Que comme ça on le pend au cou

    Comme une croix en pendentif

    Non, non, non, je fais une croix dessus

    Pas question que j’devienne accro

    Malgré quelques atomes crochus

    Moi je reste une anti-facho (de merde)

    La croix gammée m’a refroidie

    C’est vrai qu’il y a des gens méchants (beaucoup même)

    Mais j’suis pas une barbare non plus (ni une Barbara d’ailleurs)

    J’vais pas aller les tuer tous, j’m’appelle pas  Gabrielle pour rien

    Je me ferai ange-jardinier et je ratisserai les allées

    Pour plus qu’on s’blesse sur la racaille, heu pardon, la rocaille

    Et pendant que le frère Bébert ira planter des ratons

    Comme en Vendée il plantent les choux J’irai les planter en enfer dans le jardin du grand Hadès

    Et je ref’rai les vertes plaines, pour plus qu’il y ait d’trace d’hémoglobine

    Pour plus que germent les mauvaises graines ou que repousse le chiendent

    Je couperai l’herbe bien rase en pensant aux crânes luisants

    Ces trois pelés et deux tondus

    Qui se baignent dans le sang des maures comme à l’âge des templiers

    En pensant à mon guerrier celte et à sa croix nationaliste

    A ses idéaux séduisants et ses pratiques radicales

    Mais moi je crois pas à ça, à ceux qui croisent le fer

    Je crois plus à la paix, je veux croire qu’au bonheur, puisque ça tient à rien

    Alors je croise les doigts

    Pour qu’un jour à force d’y penser

    On finisse par se recroiser

     

    Spécialement dédicacé à :

     

     

      mon Guerrier, Bébert, Romain (dit Hadès, mais je trouve ça bof), Rathur, Kévin,

    Luis (le beau goss), Mika, Waren, Arac, Dono, Mélissa, ma femme ! ...

    et puis les quelques autres que j’ai croisé, faites pas attention à l’ordre,

    j’espère seulement n’avoir oublié personne...

    merci pour ces moments, c'était des bons moments, et voilà, ça tient à rien, mais c'est essentiel...

     

     

     

     

     

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