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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
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Catégorie : divers

On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
VIP-Blog de pomdapi-copyright
  • 7 articles publiés dans cette catégorie
  • 12 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/08/2007 19:57
    Modifié : 08/07/2008 22:13

    Fille (19 ans)
    Origine : Rennes
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    ce n'est pas de l'alcool

    06/06/2008 15:51





    Le derme de l’asphalte transpire, couvrant le pavé noir d’un vernis gris perlé
    Ce bitume qu’on épuise à trop courir les rues
    En se brûlant les jambes élimant le désir d’aller toujours plus loin.
    Les lampadaires pissent une lumière blafarde qui s’immisce avec peine
    dans l’aine d’un trottoir
    Et se coule finalement dans une bouche de dégoût, pour serpenter sous terre
    Et y trouver peut-être une boule à facette pour inonder de feu la piste du dancefloor
    Les automobiles passent, en poignardant la nuit de leurs phares incisifs
    Criblant le calme nocturne de râles vrombissants ou de nuisances plus sourdes aux rythmes abrutissants
    Il y a un vent qui coure et doucement nous enivre de son souffle insidieux qui nous saoule de son air
    D’une atmosphère chargée de vapeurs olfactives, de parfums capiteux, d’alcool et de sueurs

    Et sur l’asphalte les silhouettes tanguent et crient en cœur à l’abordage
    Et le mousse au demi moitié vide met le filet sur une blonde déjà ivre
    Le temps est venu d’accoster… ça hèle ça brame
    Hurle à la lune comme une horde de loups,
    Prédateurs souffreteux dansant sur leurs pattes folles
    Se faufilant dans le sillage du gloussement de quelques poufiasses
    Qui se dandinent et cancanent en cadence sur une scansion d’talons aiguilles
    On dirait qu’elles font des claquettes clip clope
    Dans un nuage de tabac des lèvres épaisses et rouge signalent Un point d’incandescence
    Et pas besoin de projecteurs pour ces starlettes déjà fardées
    Ce halo de strass et d’paillettes, comme un feu d’artifices

    Dans les rues des pantins, marionnettes bariolées, s’agitent frénétiques sur des airs endiablés
    Et désarticulés, ils s’empêtrent malgré eux dans leur fil d’automates
    Et s’effondre par terre, comme des arbres qu’on abat
    Près de ses gueules de bois partis au bois dormant On trouve des lambeaux de poupées de chiffons
    Froissées comme des torchons sur des cartons humides
    Poupées grises et barbues et leurs peluches osseuses Des carcasses qui beuglent, boivent et pissent,
    Mais mangent plus beaucoup que les miettes maladroites des gens trop pressés
    Regardent tantôt passer les tristes gueules cassées des blanches porcelaines
    Ces poupées trop fragiles passées dans trop de mains
    Qui recollent les fragments de leurs chairs dispersées, de leurs corps perdus à force d’abandon

    Et quel triste théâtre que celui de la rue Où l’on vient oublier nos absurdes existences
    Dans un ami, un verre ou un fond de bouteille En feignant de trop vivre à grands coups de fiesta
    Dans cette comédie où l’on tombe le masque Nos masques blancs d’acteurs, de fourbes, d’hypocrites
    Qu’on voudrait être ceux de quelques héros tragique
    Puisqu’on n’est plus personne dans cette farandole Qu’un pauvre moi bien seul
    Qui veut juste oublier et se met à valser au beau milieu d’une place
    En barbouillant un mur pensant laisser sa trace
    Comme une apocalypse, un soir sans demain Où on se fout des autres et de la bien pensance
    Où les yeux deviennent flous, les contours imprécis Où les souvenirs s’envolent comme les bris de verre
    Si l’on on panse nos plaies de compresses éthyliques,
    Ce n’est pas de l’alcool… c’est du désinfectant !






     


     

    la rue de la soif

    21/12/2007 05:08



    Comme un air de fête

    Les silhouettes tanguent

    Hurlent à la lune comme une horde de loups.

    Prédateurs souffreteux dansant sur leurs pattes folles

    La rue de la soif

    Ca ne s’invente pas

    Les ombres courent, tombent, chancelles

    Les lèvres crient, rient, boivent, les gorges déglutissent

    Tout s’enflamme, gerbes de lumière, les visages aveugles dégueulent

    Comme un air de fête

    Dans les rues des pantins,  marionnettes bariolées,

    Et puis…. des poupées de chiffons sur des cartons humides

    Poupées grises et barbues sur les peluches osseuses

    Des carcasses qui gueulent, boivent et pissent,

    Mais mangent plus beaucoup

    Et quel triste théâtre que celui de la rue

    Où l’on vient oublier nos absurdes existences

    Dans un ami, un verre ou un fond de bouteille

    Comme un air de fête Où on tombe le masque

    Nos masques blancs d’acteurs, de fourbes, d’hypocrites

    Puisqu’on n’est plus personne dans cette farandole

    Qu’un pauvre moi bien seul

    Qui veut juste oublier et se met à valser au beau milieu d’une place

    En barbouillant un mur pensant laisser sa trace

    Comme un air de fête

    Où les yeux deviennent flous, les contours imprécis

    Comme un air de fête, un soir sans demain

    Où on se fout des autres et de la bien pensence

    La rue de la soif, Ça ne s’invente pas

    Quand les sans abris crèvent dans le creux des trottoirs

    Les étudiants vomissent appuyés à un mur

    Et de l’autre côté des façades pissotières

    De jeunes gens copulent contre une porte de chiotte

    Des quarantenaires gris regrettent leur divorce et pensent à leurs enfants

    Et tout autour s’échappe, avalé par les heures qu’on ne voit plus passer

    Parce-que c’est ça qu’on veut, tromper le temps, les autres

    Se mentir à soi même

    La rue d’la soif, ça n’s’invente pas

    Quand on est triste et seul, Au cœur déshydraté





     


     

    rue de la soif

    15/12/2007 20:23



    Comme un air de fête

    Les silhouettes tanguent

    Hurlent à la lune comme des loups souffreteux.

    La rue de la soif

    Ca ne s’invente pas

    Les ombres courent, tombent, chancelles

    Les lèvres crient, rient, boivent, les gorges déglutissent

    Tout s’enflamme, gerbes de lumière, les visages aveugles dégeulent

    Comme un air de fête

    Dans les rues des pantins,  marionnettes bariolées,

    Et puis…. des poupées de chiffons sur des cartons humides

    Poupées grises et barbues sur les peluches osseuses

    Des carcasses qui gueulent, boivent et pissent,

    Mais mangent plus beaucoup

    Et quel triste théâtre que celui de la rue

    Où l’on vient oublier nos absurdes existences

    Dans un ami, un verre ou un fond de bouteille

    Comme un air de fête

    Où on tombe le masque

    Nos masques blancs d’acteurs, de fourbes, d’hypocrites

    Puisqu’on n’est plus personne dans cette farandole

    Qu’un pauvre moi bien seul

    Qui veut juste oublier et se met à valser au beau milieu d’une place

    En barbouillant un mur pensant laisser sa trace

    Comme un air de fête

    Où les yeux deviennent flous, les contours imprécis

    Comme un air de fête, un soir sans demain

    Où on se fout des autres et de la bien pensance

    La rue de la soif

    Ça ne s’invente pas

    Quand les ivrognes crèvent dans le creux des trottoirs

    Les étudiants vomissent appuyés à un mur

    De jeunes pucelles baisent contre une porte de chiotte

    Et tout autour s’échappe,

    Avalé par les heures qu’on ne voit plus passer

    Parce-que c’est ça qu’on veut, tromper le temps,

    les autres

    Se mentir à soi même

    La rue d’la soif,

    ça ne s’invente pas

    Quand on est triste et seul

    Au cœur déshydraté

     





     


     

    "nos vies sont une étoffe dont les rêves sont faits"

    24/08/2007 09:34



    Un corps est l’écharpe que l’on tricote,

    Il suffit de ne pas perdre le fil

    Un corps est le patchwork que l’on assemble

    Une mosaïque de loques tombées en chemin

    Que l’on ramasse et qu’on reprise

    Un corps est la tenture tissée par les autres

    Un corps est la broderie que l’on agrémente, que l’on enrichi

    Que l’on affine à coup d’aiguille de perles rouges au bout des doigts

    Un corps est le futon que l’on déroule un soir

    Et qu’on range le lendemain avec les édredons

    Un corps est cette taie qui rêve de baldaquin

    Un corps est un foulard que l’on égard pour que quelqu’un le trouve

    Un regard que l’on perd, pourvu qu’on le retienne

    Un corps est le dessous humide de salive, un oreiller de sueur

    Un corps est le drap que l’on tord

    Quand le tissu est sale et qu’il faut le laver

    Un corps est le tablier que l’on tache

    D’un peu de confiture, d’une giclée de terre noire d’un bain d’hémoglobine

    Un corps est le mouchoir que l’on triture

    Le mouchoir qui éponge les larmes, celui qu’on porte près du cœur

    Un corps est ce carré de coton que l’on agite au loin

    Quand les mots deviennent sourds et qu’il reste les yeux

    Un corps est ce chiffon que l’on dédaigne

    Un corps est l’étoffe que l’on froisse, que l’on déchire

    Ce lambeau maculé que l’on trouve indécent

    Un corps est l’outre que l’on vide dans le gouffre des chiottes

    L’insupportable poids que l’on traîne partout

    Et la triste béance d’une vie insipide

    Un corps est le voile qu’on porte comme la foi

    Qui couvre nos lèvres de psaumes et étouffe nos murmures

    Un corps est la soutane où se perdent les sanglots des robes d’enfant de chœur

    Un corps est le drapeau où flottent des idées

    Des mots vains et légers qui claquent dans les airs et que le vent emporte

    Un corps est la voile gonflée par le vent

    Un corps est ce souffle qui nous porte plus loin

    Un corps est la bannière de nos rêves les plus fous, d’un fantasme, d’un exil

    Un corps est le châle qui tient chaud

    Un corps est cette tiédeur, ce feu qui attise le charbon des prunelles et embrase les langues

    Un corps est le lange qui accueille la vie

    Dans la tiédeur d’un ventre, la douceur d’une mousseline

    Un corps est le linceul qu’on emporte sous terre

    Et strie les profondeurs d’ossatures nacrées

    Un corps est cette perle que seule l’huître connaît

    Comme un ver de soie

    Un corps est un secret





     


     

    les naufragés

    24/08/2007 09:32



    C’est le soir, les marches sont interminables, mais enfin le pallier

    De l’autre côté de la porte, il y a de l’alcool, de la musique, des gens

    J’entre et le temps s’arrête, je ferme la porte sur du néant

    Il n’y a plus que nous, nos voix qui s’entrechoquent, nos yeux qui se croisent

    Des torrents de paroles, des flots de regards,

    Et quelques notes qui se perdent dans le tintement des verres

    Ce que c’est bon d’être nulle part, d’être personne

    On parle, on rit, on ne se connaît pas, on est si bien ensemble

    Alors il faut parler, rire de tout avec n’importe qui, raconter n’importe quoi

    Parler de tout comme quand on revient de voyage, faire de nos vies une épopée

    Etre des naufragés à la bouteille amer

    Les cœurs chavirent, les yeux se noient, les corps tanguent

    Vapeurs d’alcool, nuage de tabac, effluves de parfums

    Les haleines se mêlent, les regards s’emmêlent

    Des mains se cherchent et se repoussent, pour mieux se rejoindre

    Les corps sombrent

    Les pupilles sont indulgentes et les mots sont faciles

    Alors on se noue, on se noie, on dérive,

    Tout fout l’camp : le parquet, les murs, les bouteilles, les fenêtres

    On flotte, le temps se suspend

    Et puis c’est marée basse, les gens on foutu l’camp

    Reste l’épave du parquet, les carcasses de bouteilles, les murs noircis de mégots maladroits

    Des lambeaux de pizza, des noyaux, des cendres

    Et un peu de sueur sur l’oreiller

     

     





     


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