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On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
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Catégorie : moidabord

On ne cherche pas toujours à être compris quand on écrit, mais, plus certainement, à ne pas l'être...
VIP-Blog de pomdapi-copyright
  • 7 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/08/2007 19:57
    Modifié : 08/07/2008 22:13

    Fille (19 ans)
    Origine : Rennes
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    gros film

    08/07/2008 22:13

    gros film


    Je ne sais plus très bien. Je ne sais plus si je fixe l’écran de l’ordi, si j’écoute la radio, je ne sais plus si je mange ou pas, si ça va encore finir dans la cuvette des chiottes. Je ne sais plus très bien. Est-ce qu’il n’y a que les films pour que l’un appelle sur un coup tête et dise à l’autre qu’il voudrait pouvoir débarquer et juste lui parler, oui, juste lui parler, ou non, peut-être pas, mais juste le voir parce qu’il a bêtement besoin de le voir maintenant, de lui parler maintenant, ou pas. Comme maintenant par exemple, j’ai envie de t’appeler et de te dire que je voudrais être avec toi, pour te parler. Ou pas mais juste pour être ensemble avec toi. Je ne sais plus vraiment ce que dis la radio, ce que je mange, ce que je bois, mon petit doigts me le dira… Mais je sais qu’au final, il ne va rien se passer, le téléphone va rester à sa place, et moi aussi. Je vais rester toute seule à bouffer n’importe et regarder n’importe quoi, puisque de toutes façons plus rien de pourra m’inspirer de qualificatif : bon, mauvais, froid, chaud, sucré, salé, acide,… Plus rien, tu peux comprendre ça ? Il n’y a que moi que je ressens là maintenant, moi et tout ce que tu l’habites, comme un gros ballon trop gros et trop vide qui m’écœure sans me nourrir. Oui je voudrais te vomir mais il n’y a que de l’air, et je n’ai plus de souffle alors je m’étrangle. Voilà tu es content je m’étrangle toute seule devant mon téléphone avec tout ce qui me reste de larmes pour couper ma vodka. Je ne sais pas. Je devrais vu qu’en ce moment la seule chose qui occupe ma bouche mes yeux et ma tête c’est toi. Toi que je voudrais avoir le courage d’appeler comme ils font dans les films, et de parler comme eux, avec des mots choisis, succins, beaux, éloquents. Or je sais bien que si je t’appelle je vais commencer à débiter des conneries avec la cadence d’un vendeur de criée. Alors peut-être que ça vaut mieux. Oui il vaut mieux que je ne t’appelle pas. Et puis tu ne décroches jamais alors,… tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas répondre parce-que lorsque ton téléphone sonne tu te sens obligé de répondre. Or tu as horreur de te sentir obligé, encore faut-il que tu comprennes que décrocher lorsqu’on t’appelle n’est pas un signe de faiblesse. Mais je comprends que tu n’aimes pas parler au téléphone : moi non plus. On ne trouve jamais les bons mots, on essaie de se rattraper, ça n’est jamais ce que l’on voulait dire, puis le son est mauvais, les yeux passent mal et au final on n’entend rien. Rien ne passe comme prévu de toutes manières, n’est-ce pas. Ça n’était pas prévu comme ça du tout, je n’avais pas prévu que tu me manques. Manque, comme une rengaine de toxico, ça me démange de l’intérieur. Petite je faisais de l’exéma, des plaques rouges sur les bras, les mains. Je n’avais pas pensé qu’on puisse contracter de l’exéma à l’intérieur…

    C’est drôle, en anglais, manque c’est lack, pas très éloigné de lake… voilà comme je me sens, comme un lac : une dépression plus ou moins aigue, une cavité avec de l’eau dedans, de l’eau en attente, qui stagne, de l’eau croupie.







     


     

    darxworld

    29/08/2007 23:04

    darxworld


     

    Je veux partir d’ici, mais il n’y a pas le choix, il faut rester ici

    Et créer des endroits, des ailleurs, pour rentrer un peu chez soi.

    Alors quand je vois cette croix, ça me rappelle un peu chez moi

    Et je veux croire que c’est vrai, que j’ai regagné mon pays

    Que dehors il fait froid et que la pluie tombe à torrents

    Quand je voix cette croix celte, ou presque, un peu écourtée,

    J’me prend au jeu d’ l’été qui passe

    Et puis j’essaie d’être nulle part, d’être personne,

    Mais plus ça va et plus j’ m’y crois

    J’me surprends même à aimer ça, cette vie qui s’ra jamais à moi

    Qui aurait cru, que l’cœur s’accroche si facilement

    Que comme ça on le pend au cou

    Comme une croix en pendentif

    Non, non, non, je fais une croix dessus

    Pas question que j’devienne accro

    Malgré quelques atomes crochus

    Moi je reste une anti-facho (de merde)

    La croix gammée m’a refroidie

    C’est vrai qu’il y a des gens méchants (beaucoup même)

    Mais j’suis pas une barbare non plus (ni une Barbara d’ailleurs)

    J’vais pas aller les tuer tous, j’m’appelle pas  Gabrielle pour rien

    Je me ferai ange-jardinier et je ratisserai les allées

    Pour plus qu’on s’blesse sur la racaille, heu pardon, la rocaille

    Et pendant que le frère Bébert ira planter des ratons

    Comme en Vendée il plantent les choux J’irai les planter en enfer dans le jardin du grand Hadès

    Et je ref’rai les vertes plaines, pour plus qu’il y ait d’trace d’hémoglobine

    Pour plus que germent les mauvaises graines ou que repousse le chiendent

    Je couperai l’herbe bien rase en pensant aux crânes luisants

    Ces trois pelés et deux tondus

    Qui se baignent dans le sang des maures comme à l’âge des templiers

    En pensant à mon guerrier celte et à sa croix nationaliste

    A ses idéaux séduisants et ses pratiques radicales

    Mais moi je crois pas à ça, à ceux qui croisent le fer

    Je crois plus à la paix, je veux croire qu’au bonheur, puisque ça tient à rien

    Alors je croise les doigts

    Pour qu’un jour à force d’y penser

    On finisse par se recroiser

     

    Spécialement dédicacé à :

     

     

      mon Guerrier, Bébert, Romain (dit Hadès, mais je trouve ça bof), Rathur, Kévin,

    Luis (le beau goss), Mika, Waren, Arac, Dono, Mélissa, ma femme ! ...

    et puis les quelques autres que j’ai croisé, faites pas attention à l’ordre,

    j’espère seulement n’avoir oublié personne...

    merci pour ces moments, c'était des bons moments, et voilà, ça tient à rien, mais c'est essentiel...

     

     

     

     

     

    sponsorisé par 8 à 8 et Géant casino

     

     

     

     

     







     


     

    l'étoile filante

    24/08/2007 09:30



    C’est l’histoire d’une étoile filante

    Un peu paumée, un peu troublante

    L’étoile filante s’est perdue

    Elle file tout droit sans aucun but

    L’étoile filant joue les comètes

    Elle cherche une gentille planète

    Une planète morte ou tellurique

    Elles sont toutes si égocentriques

    L’étoile traverse des galaxies

    Autant d’étoiles autant de vies

    Si l’étoile filante est furtive

    Elle passe peut être pour qu’on la suive

    Elle pense aux étoiles qu’elle aime

    Et déjà elle a de la peine

    De s’dire qu’elle est juste de passage

    Et qu’on oubliera son visage

    L’étoile filante se casse la gueule

    Elle sait qu’elle finira toute seule

    En attendant elle boit le ciel

    Elle s’enivre de vos prunelles

    L’étoile filante veut jamais oublier

    Les étoiles qui l’ont faite briller

    Toutes les planètes les galaxies

    Dans son carnet d’bord elle écrit

    Quand on lui parle, qu’on lui sourit

    Ces constellations de moments

    La lueur, l’éclat de l’instant

    Des détails souvent si banals

    Pour elle d’importance capitale

    Et la petite étoile attend

    Elle sait qu’elle doit être patiente

    Parce qu’un beau jour l’étoile filante

    Brille pour celui qui la voit

    Dans le ciel noir, une nuit comme ça

    Qu’alors elle exaucera son vœu

    Celui d’être toujours heureux

     

     

     

     







     


     

    chirurgie faciale

    23/08/2007 21:05



    On m’a volé mon masque

    Mon masque d’enfant

    Ce masque doux et rêveur, ce masque blanc

    On l’a déchiré avec méfiance

    Ôté morceau après morceau

    On m’a arraché mes grands yeux d’insouciance

    On a emporté loin ce visage pourceau

    On m’a volé mon masque de chérubin joufflu

    On m’a enlevé ma douce crédulité, ma naïveté candide

    Mes questions farfelues, mes désirs insipides

    On a emporté mes rêves et mes charmantes humeurs

    Mes moues boudeuses ou séductrices

    De fillette gâtée, de petite fille en fleur

    On a volé le feu de mes pommettes roses

    Qui rougissaient de honte ou face à de belles choses

    On a volé mes colères, mes larmoiements factices

    On a pris ma gentille jalousie, mes envies, mes caprices

    Mes faux airs de dégoût

    On a livré mon visage à sa réalité

    Calciné à la lumière de ce qui rend fou

    On m’a défiguré doucement par lambeaux

    On m’a enlevé mon masque

    Laissé la peau à vif

    Une peau nue et brûlante,

    Embrasée de souffrance

    Sous le tiède masque de l’enfance

    Bouillonnait un masque rongé d’ingratitude

    Un masque de cratères, de haine, de turpitudes

    Libéré de sa sale candeur, mon visage est violence

    Il entraîne mon corps dans sa désespérance

    Il s’ébat, se déchaîne mais il est ridicule

    Il crie la gueule ouverte, il sue de tous ces pores

    Lance des regards haineux de ses yeux noirs qui hurlent

    Qui hurlent leur détresse, qui hurlent à la mort

    Outré par l’injustice d’être si repoussant

    Mon visage crie vengeance

    En attendant il hait comme une redevance

    Il hait tant qu’il le peut, déteste ses parents

    Il hait le monde entier, se déteste lui-même

    Il est si rancunier qu’il se blesse, se saigne

    A force il se détruit, il faudrait qu’il arrête

    Envieux du beau il guette

    Il cherche un nouveau masque

    Un à qui ressembler

    Il observe, il envie, ne sait trop quoi penser

    Vos masques ont si ternes

    Tant de masques tristes et gris que la fatigue cerne

    Tant de masque d’absence

    D’yeux perdus et hagards empli d’inappétence

    Mais mon visage traque

    Il recherche la perle d’entre tous les beaux masques

    Il les mime puis il forge, il dessine ses traits

    Quelle pénible entreprise

    Rafistoler ainsi comme l’étoffe qu’on reprise

    Mon masque se tord

    Sans cesse insatisfait il rugit, mord

    Il arbore des courbes difformes

    Se plaît à adopter de nouvelles figures

    C’est absurde, assez, qu’il dorme

    Et mon visage rêve d’aventures

    Il s’imagine plus vrai, plus pur

    Dans ses rêves il apprend la vie

    Une vie douce, une vie simple

    D’injustices, de contraintes

    Une vie pleine et riche et l’on peint au hasard

    Un coup blanc, un coup noir

    Dans ses rêves il apprend que la vie c’est l’espoir

    Il s’éveille un peu engourdi

    Il s’étire et grimace

    Accablé de guerre lasse

    Il semble s’être apaisé

    Il aiguise peu à peu ce nez

    Autrefois si grossier qui ne sentait plus rien

    Ni plus aucune saveur, ni plus aucun parfum

    Il écarquille ses yeux jadis si pleins de haine

    Mon visage s’illumine d’une patience sereine

    Mais dès qu’il se regarde, mon visage pâlit

    Quel est-il désormais ?

    Quel est ce nouveau masque

    Que d’autres ont inspiré ?

    Prudemment il se découvre, s’ausculte,

    Arrange ce masque à sa manière, le sculpte

    Lui applique des humeurs, et puis des états d’âme

    Mon visage me sourit, le masque tombe, se fane.

    Une dernière fantaisie :

    Voilà que mon visage s’essaie aux sentiments

    Le bonheur lui va à ravir.

     







     


     

    maman les ptits bateaux qui vont sur l'eau...

    23/08/2007 20:28



    Maman tu m’avais dit

    Que ton monde était beau

    Tu sais quand tu m’disais

    Que j’étais si jolie

    Même si je chantais faux

    Tu m’avais dit maman

    Que pour toutes les princesses

    Il y a un prince charmant

    Tu sais maman je cherche

    Mais les crapauds sont morts

    Dans les cours d’eau usée

    Il y a pas de château fort

    Juste du béton armé

    Maman tu m’avais dit

    Que dans le monde des grands

    On fait plein de voyages

    Mais je crois qu’on me ment

    La terre n’a qu’un visage

    Il n’y a qu’un terminus

    L’épopée se termine

    Mais que vouloir de plus

    Que du temps qu’on élime

    Maman t’avais promis

    Que je serais célèbre

    Que je serais quelqu’un

    Qu’ça sert à ça l’algèbre

    Et apprendre le latin

    Mais vois autour de moi

    Ces gens exceptionnels

    Peut-être que si pour toi

    J’resterai la plus belle

    Moi je m’en fous maman

    Je veux juste que les autres

    Me voient et puis m’entendent

    Etre de ce monde : le vôtre

    Qu’on m’aime et qu’on m’attende

    Maman tu m’as menti

    Elle est pas belle ta vie

    Les gens marchent trop vite

    Il marchent trop droit, m’évitent

    Et moi je suis toute seule

    Moi qui sais pas courir

    Qui pensais qu’à ma gueule

    Et à faire des sourires

    Le nez sur mes orteils

    J’en veux plus d’ton soleil

    Qui m’a cramé les yeux

    Tout c’temps tu m’as fait croire

    Qu’on pouvait vivre heureux

    Pourquoi tu m’as pas dit

    Qu’un jour quand on grandit

    Les bonbons nous écœurent

    Qu’on aime plus les barbies

    Qu’on aime plus les couleurs

    Pourtant tu m’avais dit

    Que le temps ça compte pas

    Et que plus on grandi

    Et plus on prend sur soi

    Qu’un jour on devient sage

    Qu’on se contente de peu

    Puis qu’on fait ses bagages

    Pour partir vivre à deux

    Mais moi j’ai pas d’valise

    Juste un sac de couchage

    Question prince c’est la crise

    Ya qu’des amants volages

    Maman qu’est c’tu dirais

    Si j’osais t’avouer

    Que mes histoires de cœur

    Sont qu’des histoires de cul

    J’veux croire à mon bonheur

    Mais en vrai j’en peux plus

    Alors c’est ça ton monde

    Où le temps qui s’écoule

    Est fait de chronomètres

    Où les pigeons roucoulent

    Mais chient sur nos fenêtres

    Alors c’est ça ta vie

    Où on ramasse des miettes

    J’veux ma part du gâteau

    D’l’amour dans mon assiette

    Et puis pas en morceaux merci

     

    Mère si c’est ça ton monde

    Ben je vais faire avec

    Me faire des bleus aux genoux

    Et me fêler la tête

    Je vais être une casse cou

    Me jeter dans la vie

    Comme une dératée

    Quitte à vivre à crédit

    Je préfère rien manquer

    Si j’avais un marteau

    J’partirai tout casser

    Mais je n’ai que des mots

    Pour v’nir vous affronter

    Moi qui sais pas me battre

    Moi qui sais pas crier

    Et qui essuie mes plâtres

    Maman ça fait si mal

    Tu crois que dans ton monde

    Il reste des poètes ?

     







     


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